Et si on se rendait la vie plus douce ?
Si à une époque je reconnaissais adorer crouler sous une montagne de tâches, parce que je me sentais efficace lorsque j’accomplissais un maximum de choses dans une journée, aujourd’hui je dois dire que c’est tout à fait différent. J’ai envie de rendre ma vie plus douce.
J’ai appris à prioriser
Si cela demande d’être impitoyable avec soi-même ou d’apprendre à dire « non », prioriser est quelque chose qui s’est avéré être nécessaire à mon bien-être. Quand la liste des tâches du jour a commencé à me procurer du stress, j’ai su qu’il était temps de ralentir. Qu’est-ce qui pouvait attendre ? Qu’est-ce qui pouvait être reporté ? Qu’est-ce qui pouvait être annulé ? Quand on doit gérer plusieurs fronts et qu’on ne veut pas être emporté par la tornade du quotidien, il est finalement nécessaire de faire ce qui est essentiel. Le reste, c’est du bonus.
J’ai appris à lâcher prise
Se faire à l’idée qu’on en fera moins qu’avant, c’est aussi accepter de lâcher prise. C’est accepter d’exister en tant qu’être humain ayant besoin de temps pour soi, de souffler, de s’arrêter un peu. Minimiser sa liste de tâches, c’est accepter que la maison ne soit peut-être pas toujours rangée, que la panière de linge déborde parfois, et que les poussières s’installent un peu trop longtemps. Chacun a sa définition de priorité.
J’ai appris à agir en pleine conscience
Plutôt que d’exécuter des tâches de façon automatique, j’ai appris à les exécuter en pleine conscience. J’ai appris à me reconnecter à mes sens pendant que je fais quelque chose, à sentir, par exemple, mes doigts taper sur mon clavier, écouter le ronron de la tour de mon pc, savourer le repos prodigué par la paire de lunettes posée sur mon nez. J’ai appris à écouter l’eau quand je fais la vaisselle, à sentir sous mes doigts les assiettes, l’éponge, l’eau tiède. J’ai appris à me reconnecter au présent, et apprécier les petites choses simples du quotidien.
J’ai appris à me déconnecter
Plus les mois passaient, plus je me sentais oppressée par le fait d’être constamment connectée à mon téléphone, le fait de recevoir des notifications, d’attraper mon téléphone juste pour « checker » de façon automatique et irrépressible. Depuis quelques temps, j’ai désactivé toutes mes notifications à l’exception des SMS (parce que de nos jours les SMS se font rares et que ça sert de moyen de contact autre que le téléphone en cas de réel besoin), je tente de prendre l’habitude de poser mon téléphone dans un tiroir le soir, pour réprimer cette envie de regarder juste pour « regarder ». Bref, j’ai travaillé à réduire mon addiction au smartphone et je me sens déjà mieux. Se déconnecter pour pouvoir se reconnecter à ce qui importe vraiment. Le présent et ce qui se passe sous nos yeux.
Je savoure davantage
Agir en pleine conscience me permet de savourer davantage. Cela me permet de mesurer ma chance d’avoir un toit sur la tête, ma petite famille, de la nourriture dans nos assiettes. Cela me permet de profiter du mieux possible du temps qui file à vive allure, emportant avec lui les premières fois de mon fils et ses biberons de lait. Cela me permet de rester calme quand, avant, je pouvais m’emporter. Ralentir est si bénéfique que je ne me souviens plus pourquoi je courais.
Bon dimanche à vous. 💛

Comments (10)
Amelie
7 mai 2017 at 7 h 08 min
Super d’y arriver je fais un peu la même chose sauf la déconnexion car Community Manager !!!
Maman Orange
7 mai 2017 at 7 h 48 min
trop bien ce billet ! <3 Merci pour ces doux conseils
Jessica
7 mai 2017 at 11 h 47 min
Moi aussi je me rends compte que je dois réduire mon addiction au smartphone .. Avant j’avais pas d’abonnement internet et je devais attendre le soir pour checker mes réseaux. Maintenant je le fais a longueur de journée et limite automatiquement sans vraiment savoir pourquoi ..
Nakin’
7 mai 2017 at 17 h 58 min
merci pour cet article
tu as raison, ralentir, quel bonheur… comme toi, j’ai commencé à ralentir et j’en sens déjà les bienfaits…
je note de continuer à plus « agir en plein conscience », j’adore comment tu décris ta façon de faire la vaisselle 🙂
pour contre, chez moi, pour le smartphone, là, il y a du boulot… j’ai presque toujours le nez dessus, trop peur de louper une notif’ ou un appel de mes proches, heureusement que je ne suis pas sur les réseaux sociaux !!
Très bon dimanche
DelphineF
7 mai 2017 at 22 h 38 min
Bonsoir
J’aimerais tellement y arriver. J’ai l’impression d’être une cocotte minute qui va exploser. Je n’arrive pas à lâcher prise.
Bonne soirée
Delphine
Ornella
8 mai 2017 at 10 h 41 min
Tu as tout compris. Et ça c’est une chance, beaucoup à ton âge, et même bien plus tard, ne savent pas débrancher, savourer, prendre du plaisir dans l’ici et maintenant. Et aujourd’hui, tu peux être fière de ces prises de conscience qui t’ont fait gagner un temps certain.
Saoyiste
10 mai 2017 at 11 h 06 min
Bonjour 🙂
Je découvre ton blogs depuis quelques temps, et cela m’étonne toujours de voir que mes problématiques se trouvent également présentes chez d’autres personnes.
Tout comme toi, j’ai récemment réalisé que je ne pouvais pas tout faire. Étant au chômage, et dans l’attente d’une reprise d’étude, j’essaye de remplir mon temps le plus possible d’activités en tout genre. Sauf que je ne réussis plus à prendre du temps pour moi, ni à tout faire. Je culpabilise et j’explose facilement !
Comme j’apprends aussi à m’accepter telle que je suis, avec mes défauts et mes qualités, j’accepte de ne pas être une wonderwoman, de ne pas pouvoir tout faire, et donc de choisir RÉELLEMENT ce que je souhaite faire, et non pas ce que je « dois » faire pour correspondre à une sorte d’idéal. Et bon sang ça fait du bien ! Je n’hésite plus à rayer de ma liste des tâches qui peuvent être remises à plus tard voire abandonnées ! Désormais, j’essaye de faire les choses du mieux que je peux 🙂 et de savourer mes instants de bonheur.
Hélène les jolies choses de ma vie
11 mai 2017 at 18 h 15 min
Tu as tout à fait raison, j’ai cependant mis un peu trop de temps à m’en apercevoir, mais maintenant je me sens mieux et je profite de plus de choses, de moments….
agathetsesmadeleines
12 mai 2017 at 11 h 20 min
Merci pour ces beaux conseils!
stephanie
18 août 2017 at 21 h 55 min
Bonsoir, comme je vous admire toutes d’être capables d’accepter de laisser de côté des tâches…J’ai conscience que c’est stupide de regarder en arrière avec nostalgie et préparer l’avenir sans relâche, avec un acharnement maladif… tout prendre en charge, être débordée… quand il m’arrive de prendre le temps, je suis presque perdue !! le fait de ne pas être surbookée me donne l’impression d’être inutile alors je me lance de nouveaux défis encore et encore… bravo à celles qui savourent le présent !